L'optimisme, votre meilleur allié en entreprise ?

Je ne vais pas tourner 15 minutes autour du pot et vais tout de suite vous donner les avantages de mener une existence joyeuse et optimiste. 

De nombreuses recherches en psychologie, médecine et santé publique ont conclu que les gens optimistes ont tendance à vivre plus longtemps et à être plus heureux. Ces études ont aussi montré que la motivation était une source de vitalité quotidienne et qu’elle pouvait influencer la santé mentale et physique. 

Voilà ! Allez bye 🙂

Mais aussi, pour ceux qui ont encore 3 minutes devant eux, la question que je me suis posée aujourd'hui c’est : est-ce que l’optimisme est toujours une bonne idée, et plus particulièrement dans le monde du travail ? En GI.Joe de la recherche, je suis prête à auto-saboter mon propre travail pour vous apporter les vraies réponses. Je serais un peu la Elise Lucet de la psychologie positive, la Bernard de la Villardière du développement perso. Toujours plus loin, toujours plus cash investigation de l'enquête exclusive.

En discutant il y a peu de temps avec un ami comédien et prof d’impro qui dispense ses cours en entreprise, il me racontait que les gens étaient assez tétanisés de se lancer et de se montrer vraiment à leurs collègues. C’est vrai qu’il y a un certain confort à rester au chaud sans faire de vague et en même temps, comment s’épanouir sans évoluer ? Comment grandir sans être encouragé à se dépasser et à sortir de sa zone de confort justement ? 

Céline, une jeune femme que j’accompagne, a récemment fait l’exercice d’une co-animation d’un séminaire digital face à 5000 personnes, une première pour elle, un kiff inter-galactique qui lui a valu une belle place dans le premier programme TV de sa boîte. Et pourtant, Céline est une femme de l’ombre qui organise des événements pour mettre les autres en lumière. Mais en sortant de sa zone de confort, c’est sur elle que le projecteur a été mis et c’est ainsi qu’elle a pu comprendre de nouvelles choses sur ses capacités. 

L’optimisme est bien synonyme de confiance et d’audace : être convaincu que la suite va forcément bien se passer et oser prendre des risques. En entreprise, les optimistes sont les concepteurs, les chercheurs, les stratèges. Ils ont tous besoin d’être visionnaires. Ils inventent ce qui n'existe pas encore, explorent de nouvelles contrées avant que la concurrence ne le fasse avant eux. Mais projetons-nous dans une entreprise tournée uniquement vers le futur et les projets, ça serait la cata !

Et oui, parce que même si Gérard, le patron du contrôle de gestion porte des chemisettes jaunes, son rôle est essentiel en entreprise. Son job c’est d’être réaliste à tendance pessimiste. C’est pour ça qu’on le paye ! Le trésorier, l’expert-comptable, les responsables sécurité ou financier doivent toujours avoir en tête les limites à ne pas franchir. “La prudence est leur consigne. Leur panneau de signalisation est le triangle de danger”. (Extrait de "La force l'optimisme" de Martin Seligman.) 

Et la bonne nouvelle c’est que les 2 profils sont indispensables pour qu’une entreprise prospère : les vendeurs et les créateurs, ces indécrottables optimistes ET les gestionnaires et financiers, ces incorrigibles pessimistes. Les premiers apportent rêve et fantaisie aux seconds, quand ces derniers retiennent par le bord du slip les premiers qui pourraient flirter avec la zone rouge.

Attention, ça n’empêche pas Gégé d’être un joyeux drille d’un naturel optimiste dans sa vie personnelle ! Et c’est bien pour ça qu’il assume ses chemisettes jaunes et qu’il est droit dans ses Mephistos d’ailleurs ! Car l’optimisme a une place centrale pour booster la confiance en soi et chasser de son esprit les idées noires… (NB : Gérard n'est pas un personne fictif mais bien le patron du contrôle de G de mon premier job qui ne portrait que des chemisettes jaunes. Loin de moi l'idée de vouloir brosser un portrait caricatural hein ?!! Tiens d'ailleurs je me souviens qu'une fois il en avait mis une parme...Allez pour me faire pardonner, un petit cadeau ici pour les financiers, DAF et contrôleurs de gestion : Le tumblr des contrôleurs de gestion, une merveille !)

En conclusion, la meilleure réponse c'est l’équilibre. Un optimisme intelligent et pondéré, souple et lucide sera toujours le meilleur allié. Et ça c’est le rôle du Big Boss... Comme quoi la vie est bien faite, c'est un vaste puzzle, tout s’imbrique et tout s’emboîte pour composer le plus beau des morceaux. C’est beau... on dirait du Ménélik mais non c’est de moi 🙂

Je vous souhaite de trouver quel morceau est fait pour vous, quel est celui qui vous va le mieux !

Et si vous vous posez des questions, j'ai sûrement des réponses à vous apporter !

Les rêves nourrissent l'ambition !

Je suis convaincue que le rêve a une vraie place à trouver dans nos vies. Les rêves créent l'envie, l'ambition, le dépassement de soi, l'audace, le courage. Les rêves nous mettent en mouvement vers quelque chose de grand que l'on peut atteindre un pas après l'autre pour en faire un jour, une idée, un projet puis un accomplissement. Construire la tour Eiffel, devenir astronaute, faire le tour du monde, créer un Podcast, monter sur scène, écrire un livre, avoir une maison à la campagne, etc. Toutes ces choses ont débuté comme ça, en rêvant qu'un jour peut-être... Et puis un jour, l'envie est si forte qu'on ose y penser comme une option. Le rêve va alors devenir projet que l'on va travailler avec coeur et enthousiasme pour le réaliser !  

“ Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve ! ” Le petit prince - Antoine de Saint-Exupéry 


ON S'INSPIRE

Aujourd'hui je vous propose de vous reconnecter à vos rêves en comprenant d'où ça vient et comment on passe de rêve à réalité avec ce formidable TEDx de Panayotis Pascot qui n'avait alors que 17 ans en 2016. ll livre dans ce Tedx un discours touchant, motivant, éclairant qui remet les idées en place ! "Le rêve c'est la génèse, l'ambition est le moteur et pour créer son plan d'action il faut ? Oser..." Le genre de discours qui t'envoie des petites décharges de "Rhaaaaa il a raison....!!!!  A garder pour soi et pourquoi pas pour sa progéniture 😉
ON S'ECHAUFFE

Pour suivre, je vous propose petit exercice pour vous replonger dans vos rêves d'enfance :

> Rappelez-vous l'un de vos rêves d’enfant : qu'est-ce que vous aviez imaginé de plus fou, de plus beau, de plus délirant ? Comment projettez-vous votre vie d'adulte, comment vous l'imaginiez ? Laissez-vous aller à cette époque où tout était possible, sans barrière, sans contrainte, sans conseillère d'orientation qui viendra tout saboter ! 
 
> Maintenant, ressentez l’émotion que cela vous provoque : êtes vous nostalgique, enthousiaste, rêveur.se, frustré.e peut-être ? 
 
> Comprenez à travers ce petit exercice de qui vous êtes vraimentà travers l’expression de votre vrai être sans vous préoccuper de ce que les autres en diraient ! Prenez le temps de remettre un peu d'enfance en faisant revivre vos rêves, vos passions, vos jeux, vos talents !

ON SE LANCE

A vous de jouer ! Ouvrez une page de cahier et commencez votre liste : les buts, les envies, les rêves, les objectifs. Qu'avez-vous envie de faire ? d'avoir ? de réaliser ? de créer ? d'être ? de devenir ? Ne vous limitez pas et laissez parler votre spontanéité. Objectif 50 idées...ou 80 ou 100 il n'y a aucune limite !

Si ça peut vous aider, voici sinon un petit cadeau à télécharger en cliquant sur cette image.
 

La rentrée dans le bon sens...

On ne va pas se mentir, on a beau être matinaux, la rentrée ça fait toujours mal !

Passer de la douce quiétude des journées face à la mer entouré des siens, du soleil et du rosé à la dure position des fesses vissées face à l'ordi, entouré des leurs, de feuilles mortes et du café tiède, te colle légèrement le cafard puissance 1000 (#euphémisme)... Qui ne s'est jamais dit : "Qu'est-ce que je fous là ?" suivi des incontournables : "enfermé(e) à Paris entre 4 murs / ...devant un ordi toute la journée / ...à passer 1h dans le métro tous les jours / ...à faire un job qui me saoule ? Chacun y mettra les variantes propres à votre situation personnelle... 

Alors comment fait-on pour y retourner, pour plonger dedans, pour retrouver du plaisir, pour remettre de la joie et de l'enthousiasme dans ses journées ? Faut-il vraiment tout plaquer et partir élever des chabichous dans le Gatinais ? Peut-être qu'en fait, le tout est de savoir pourquoi on le fait. Pourquoi sommes-nous devant cet ordi ? Pourquoi a-t-on choisi ce job ? Pourquoi vit-on de cette manière ? 

Trouver du sens à son job et à sa vie toute entière est l'un des piliers du bien-être. Au delà du plaisir et des émotions positives, le sens apporte en effet une satisfaction durable et profonde. 

Mais avant de tout plaquer, commencez peut-être par faire bouger quelques lignes pour faire twerker la routine ! Apportez à votre quotidien quelques variations positives qui apportent de la douceur, de la couleur, de la lumière...du kiff quoi ! Un théâtre, ça faisait longtemps, un atelier découverte, un side-projet à côté du boulot, notre programme Ikigaï, vous trouverez je suis certaine comment faire de ce mois de septembre celui du renouveau ! 

JOYEUSE RENTREE !!!

La crise de la quaranquoi ??!

Avant de connaître celle qui nous a tous enfermé à la maison, j'avais déjà expérimenté une autre crise de la quarantaine toute en questionnement intérieur. Très différente, pas si sûre...

L'âge de 38 ans a toujours résonné en moi comme une étape d'accomplissement personnel. J'avais 7 ans lorsque ma mère avait 38 ans et j'ai toujours gardé en tête combien elle était alors une femme belle, épanouie et en pleine ascension professionnelle...

J'attendais donc cet anniversaire comme une étape charnière, une sorte de jalon pour faire le bilan : suis-je moi aussi belle, épanouie, heureuse dans ma famille, mon cercle amical et surtout mon job ?

Ma 38e année s'est finalement achevée sur une note contrastée tendance bout du rouleau option j'en peux plus Bernard. Un nouveau poste à hautes attentes annoncées s'étant transformé au bout de 6 mois en petite cellule d'enfermement hiérarchique et mental, je me vis lentement vaciller et remettre ma carrière, ma vie, la Terre et l'Univers en question...

On pourrait l'appeler burn-out sauf que d'autres ont très vite penché pour l'option "Ben oui ma vieille c'est la crise de la quarantaine". La crise de quoi ?!! Non c'est impossible j'ai 31-32 ans tout au plus...Si si ça fait déjà 4 fois en 7 mois qu'on me dit que je fais plus jeune que mon âge...et aussi l'agent de sécurité de la tour et ma collègue Ingrid m'ont dit que je ressemblais à Virginie Efira donc pas possible...ben non vraiment...si ??

Force est de constater que le 16 juillet je soufflais bien mes 38 bougies et venais d'achever un cycle de coaching de 7 semaines pour sortir la tête du trou et me remettre les idées en place !

Le job que j'avais pris quelques mois plus tôt dans une très très grosse entreprise était pour moi la voie de l'accomplissement professionnel qui manquait à mon tableau de chasse. Le dernier pas social à réussir. C'était là que j'allais pouvoir gravir les échelons et devenir moi aussi une working girl, avoir des tailleurs, me promener toute la journée sur des talons de 12 cm, avoir les cheveux longs, animer des réunions et distribuer des dossiers à mon équipe.

Sauf qu'un matin j'ai compris que mettre toute mon énergie, mon temps, ma créativité au service de présentations Power Point pour vendre des espaces me semblaient être d'un vide intergalactique, d'une tristesse infinie, d'un contre-sens total. Un point d'interrogation géant m'a explosé en plein milieu de la figure : Mais qu'est-ce que tu fous là ????????????

Alors j'ai pleuré. J'ai pleuré pendant environ 6 mois. Parfois au travail, parfois à la cantine, parfois devant une pub pour Nutella, parfois devant une vidéo sur Facebook quand un bébé appareillé entend pour la première fois la voix de sa maman...merde j'ai re-pleuré en y repensant...et puis on m'a posé la question qui tue : qu'est-ce que tu aimerais faire dans le fond ?...autant me demander si la pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ? Mais qu'est-ce que j'en sais bordel ?!!

La crise de la quarantaine appelée aussi crise du "milieu de vie" pour te remettre une bonne tarte au cas où t'aurais pas compris que le compte à rebours a commencé...est donc cette époque de ta vie où tu souhaites tout simplement prendre le premier avion qui part là, maintenant, te barrer seule à Bali et recommencer tout à zéro en envisageant aussi peut-être de te changer ton prénom en Fauve, Frida ou Bulma parce que merde moi aussi je veux être différente okay ? Et puis tu réalises vite fait qu'enfants et mari n'étant pas encore totalement autonomes sur le remplissage de frigo et la maîtrise de la tresse en milieu scolaire, tu leur dois quand même encore quelques années de présence.

La crise de la quarantaine se situe entre 35 et 55 ans et touche de façon différente presque tous les quadragénaires.

Elle débute en moyenne autour de l’âge de 38 ans par une période de doute pendant laquelle la personne prend conscience de son parcours personnel et du temps qui passe. Il s’agit d’une remise en question profonde sur le sens de la vie, qui peut impacter tous les domaines : professionnel, amoureux, amical, familial, ou financier.

La personne devient irritable avec son entourage, se sent vide et impuissante car ses responsabilités lui rappellent qu’il est difficile de changer les choses...*

Tous (bientôt) concernés ? A en croire les experts, la crise nous guette tous ! A des degrés différents certes et un peu différemment selon notre genre mais l'heure du bilan a bel et bien sonné. La bonne nouvelle c'est que chaque crise ou remise en question nous permettent de nous arrêter un peu pour regarder un peu tout ce que l'on a accompli et bout-à-bout, depuis l'époque du 1er album d'Ace of Base il s'en ait passé des trucs et parfois des belles choses ! Alors ce bilan nous permet tout simplement d'y voir plus clair sur nos talents, nos compétences, sur nos envies, nos aspirations, nos besoins. C'est l'occasion de se regarder un peu le nombril et de remettre à jour la liste des rêves qu'on avait commencé à écrire il y a 10 ans. C'est l'occasion de renouer avec d'anciennes passions ou d'en découvrir de nouvelles avec ce petit je-ne-sais-quoi de "allez laisser passer maman je suis pas venue pour enfiler des coquillettes". Bref renouons avec nos coups de coeur, nos passions, nos kiffs, nos envies, laissons tomber les masques et renouons avec nos âmes d'enfants !

Finalement derrière chaque crise se cache un trésor, celui de la connaissance ! Celle qui nous fait grandir, nous fait avancer, nous fait progresser. N'est-ce pas au fond le but de cette grande histoire ?

Pour moi place à l'écriture, la psychologie positive, les gifs, les blagues un peu, la réflexion beaucoup et le partage toujours !

Créa or not créa ?

Depuis plusieurs semaines, j'accompagne plusieurs personnes dans leurs quêtes de sens. Chaque échange m'interpelle quant à la singularité des personnalités, des histoires et des envies. Mais j'ai tout de même noté un point commun qui les réunit tous : la créativité. C'est un domaine qui revient souvent dans nos échanges, comme un regret parfois, comme un désir souvent voire même comme une qualité non assumée. Car même les plus créatifs d'entre nous ne se trouvent parfois pas suffisamment innovants pour assumer cette qualité tant convoitée. 

Et vous ? Où vous situez-vous sur l'échelle de la créativité ? 

Dans son ouvrage de référence "L'Elément " Ken Robinson explique à quel point les êtres humaines se distinguent des autres créatures terrestres par leur créativité. Le point de départ est l'imagination, cette faculté toute simple qui nous permet de faire des bonds dans le passé, de faire naître à notre esprit des choses jamais vécues ou même de rêver à ce moment où je débarque à la mi-temps du Super Bowl en corset à paillettes, crinière platine de 112 012 cheveux (soit 112 000 de plus qu'aujourd'hui...), deux paires de résilles chair pour bien tenir le cuissot (celles qui savent, savent...) pour envoyer Crazy in Love en si bémol entourée de vous tous parés des somptueux costumes d'oiseaux multicolores de la flûte enchantée, sortant de cupcakes géants sous une pluie de confettis dorés envoyés par des dirigeables arc-en-ciel....vous l'avez ? L'imagination je vous dis !!

La créativité ne serait finalement que la mise en pratique de cette imagination. On peut être très imaginatif dans sa tête sans que personne ne s'en aperçoive. La créativité, elle, met en oeuvre l'imagination pour créer une chose nouvelle, pour trouver une solution inédite à un problème ou poser de nouvelles questions. Et c'est là qu'il y a méprise sur le sujet. La créativité n'est pas réservée qu'à la pub, au design ou à la mode. La créativité s'exprime partout avec les forces de chacun et cette furieuse envie de bousculer les codes, d'innover, d'inventer et d'oser.  Comme l'intelligence, la créativité est multiple, visuelle, sonore, schématique ou encore pratique.

Et je vous défie de ne jamais avoir faire preuve d'inventivité dans votre vie...on en parle de cette cassette mixée par vos soins en 4e, de cette couleur casting color auburn faite seule, de ce CV du turfu réalisé sur Photoshop un soir de folie, de ce cocktail vodka-pomme-gin-cassis votre petite recette, de ce banc fabriqué avec des chutes de palettes ?

Tous imaginatifs, tous créatifs, soyez-en sûrs ! Reste à trouver comment l'exprimer, ça tombe bien je vous propose de tester tout de suite votre potentiel créatif en cliquant sur l'image ci-dessous :

 The creative Types by Adobe - Test de profil créatif

C'est OK !

Petit point sur la situation : froid check, pluie check, absence de vie sociale check, désert de dîners check, vide abyssal de fêtes et de voyages check, 3e confinement check, crazy people around check...Waouh j'ai l'impression qu'on est sur un bon mois d'avril là !

J'ai beau être fondatrice de la Banane, formée en psychologie positive et plutôt experte en optimisme. J'ai beau connaître les outils pour rester sereine, pour cultiver l'espoir, la confiance et l'envie... Y a quand même des moments où on a juste envie de crier : Ras-le-bol !!!!!!!!! 

Mais aujourd'hui j'ai envie de vous dire que c'est OK ! Il est tout à fait normal... 

- d'en avoir marre parfois 

- d'être fatigué.e par ce tunnel morne et plat

- d'être motivé.e comme Beyoncé à 8h45

- d'être angoissé.e comme Woody Allen à 18h45

- d'être sincère même si ça n'est pas toujours happy funky crazy

- de se poser 1000 questions sur sa vie

- puis de perdre 10 minutes à mater l'évolution capillaire de Rihanna depuis 2012 

- de ne pas arriver à être à 100% toute la journée

- d'être particulièrement useless à 15h30 

- de faire des recherches sur Chris Pratt à 15h31 

- d'essayer et parfois de se planter

- d'être nul.le en calcul de charges, cotisations, Ursaff et CAF

- d'être incollable sur les signes astro de tes potes 

- de ne pas faire de sport quand il pleut et qu'il fait moins 8

- de ne pas avoir envie de faire de sport tout court

- de se sentir lassé.e d'être enfermé.e chez soi

- et d'adorer aussi être chez soi, le nid le plus douillet de la Terre

- d'être triste de ne plus voir ses amis

- d'avoir la flemme de prendre le métro pour aller les voir

- de détester l'hiver

- mais d'adorer porter des gros pulls et de s'enrouler dans un plaid sur le canap

Bref, il y a des jours comme ça ! Il Il existe 500 nuances d'émotions et nous en vivons pas loin de 200 par jour...Alors il est normal d'avoir des hauts et des bas ! Ainsi va la vie, et vivons la comme elle vient, dans ses paradoxes, dans ses contrariétés, ses grandes joies, ses défis et ses petits délices ! Dans tous les cas, vivons là pour chaque minute qu'elle nous offre et tâchons de lui apporter autant de douceur, d'amour et de joie possibles...

Oui je sais 🙂

Se recentrer sur l'essentiel...

Personnellement j'ai arrêté de compter depuis longtemps. Je ne sais plus trop quand ont commencé le couvre-feu, le confinement et notre lassitude...Les mots masque, restriction, gel, Corona, interdiction et PQ n'avaient pas été autant utilisés que depuis 50 Nuances de Grey. Le télétravail à peine toléré dans certaines boites il y a peu, est devenu la nouvelle norme, e-afterwork included, faisant de nous des quasi-avatars. Quant à Castex, il n'était que Chinoixe il y a peu...(tu l'as ?!)

Mais ce qui est intéressant, c'est que, d'une manière ou d'une autre, nous avons tout de même trouvé des idées pour se faire du bien et pour se faire plaisir sans prendre l'avion, en consommant moins voire même, en se recentrant sur l'essentiel. C'est comme si l'univers nous avait envoyé dans notre chambre pour réfléchir un peu et revenir quand on serait calmé 🙂 Alors verdict ça a marché ? Avons-nous réfléchi ? Sommes-nous devenus des êtres raisonnables et responsables ? Nan mais mis à part Donald Trump je veux dire ?...

Moui bon d'accord, il y a encore un peu de progrès à faire mais la situation nous a tout de même un peu obligé à aller puiser dans nos ressources pour garder la petite étincelle. Dans les ateliers PLAN B menés tout au long du mois de novembre, j'ai invité les participants à se concentrer sur leurs essentiels, à ce qui était bénéfique pour eux. Puis, je les ai invités à formuler un objectif pour nourrir ces valeurs. En voici quelques uns :

- 1h de lecture dans mon lit en plein aprèm

- M'allonger au soleil en dégustant une tarte au citron

- Danser avec ma fille

- Créer un mood board pour visualiser ma vie idéale

- Me challenger en course à pieds

- Organiser un grand apéro jeux avec les enfants

- Regarder un film inspirant qui fait du bien

- Garder le lien avec ma famille et mes amis

....

Bien sûr ce sont des petits projets mais ces petits pas positifs mis bout à bout dessinent le chemin du bonheur. Oui je sais, quand on lit ça, on a toujours l'impression que Peter Pan va débouler mais pourtant, vivre les petits kiffs du quotidien et profiter du moment présent sont bien les secrets d'une vie heureuse ! Finalement cette période d'enfermement nous aura tout de même donné l'opportunité d'aller chercher comment cultiver notre joie avec ce que nous avons déjà.

Ah mais je ne suis pas naïve non plus ! Comme toi, je rêve aussi de grand, de loin, de cocotiers et d'un tampon sur mon passeport. Je ne suis pas fière mais cramer du kérozène pendant 14h, bouffer un sandwich au surimi, me tartiner de Monoï pour enfin me délecter des plages de Kho Lanta (voyage familial prévu en février 2020 pour rappel gniiiii) me fait sacrément de l'oeil là...Nous sommes encore en transition post apocalyspe je vous le rappelle, pas encore tout à fait sevrés des plaisirs interdits !! N'empêche, je crois qu'au fond, cette période nous aura appris l'humilité et l'optimisme. Profiter de ce que l'on a plutôt que ruminer sur ce qui nous manque !

Et finalement ce petit voyage, cette prochaine fête, ce prochain bisou, ces prochains postillons reçus par mon voisin de table bien trop proche, et bien j'y pense comme des cadeaux de Noël qui arrivent, comme cette attente excitante, comme cette saveur que l'on connaît et qui reviendra bientôt...

La tentation du copié/collé

Quand on prend sa plume pour se lancer dans la rédaction d'un récit, d'un discours, d'un article, comment ne pas être tenté d'aller zieuter ce que les autres ont fait avant nous ? Parce qu'on a déjà lu des trucs tellement bien écrits, tellement drôles, tellement passionnants...rhaaaaaaa quelle tentation ! Comment allons-nous faire mieux ou différent ?

A vrai dire, cela pourrait s'appliquer à n'importe quelle discipline créative. Comment ne pas se laisser tenter par copier/coller celui qui a fait ses preuves, qui a marché, que tout le monde aime déjà ? Comment être créatif ?

Depuis tout petits, c'est le grand écart permanent : il faut cultiver sa personnalité mais se fondre dans la masse, assumer ses goûts mais suivre les tendances, inventer mais plaire au plus grand monde, être différent mais être aimé de tous... Même en essayant d'être soi, on est sans cesse tenté de copier/coller les autres !

Concrètement, pendant tout le collège, j'ai écouté des groupes comme Morcheeba, Hole, Smashing Pumpkins parce que mon grand frère adorait ça et que c'était les groupes du moment alors que clairement dans mon discman le soir en cachette c'était plutôt Mariah Carey, les Enfoirés, Aznavour et Ace of Base ! Idem avec la clope ; j'avais fait la guerre à mes parents pendant toute mon enfance et passé le bac, j'ai copié/collé. Pas facile de s'y mettre, j'ai procédé par étapes...D'abord les Royal Anis ! Nan mais qui fumait ça ??? Si c'est pas un truc inventé pour initier les gosses ça ?!!! J'avoue j'avais déjà un petit faible pour le sirop à l'anis donc je me suis vite laissée convaincre. Je persévère, je passe au bout d'un an aux Royal Mentol...avantage énorme : jamais taxée ! Ces clopes sont un peu comme les chocolats à la liqueur...tentantes de loin mais dès qu'on s'en rapproche...ah non, à la menthe, beurk. Et puis vers la fin au bout de 8/10 ans, les vraies, les Marlboro Light ! Rien de plus jouissif que d'avoir arrêté depuis et de ne jamais avoir été tentée !

Il y en a eu tellement d'autres des copiés/collés hasardeux : la jupe sur le pantalon pour faire comme les (mauvaises) chanteuses de RnB. D'ailleurs, parenthèse mais si comme moi tu as eu 20 ans dans les années 2000 et que tu as survécu à la mode Von Dutch, string même le dimanche, bustier en jean et robes asymétriques, vraiment tu peux te congratuler et te dire que le pire est derrière toi.

Il y a eu aussi le copié/collé des tics verbaux "en vrai tu vois", "du coup on a pris ça"(#lutte de chaque jour), "c'est juste une petite marque de cosmétique"....aaaah je me déteste rien que d'écrire ça !

Heureusement s'il y a bien un énorme avantage à grandir, mûrir...oui bon ok, à vieillir, c'est qu'on s'assume davantage. On commence à mieux se connaître, à comprendre ce qui nous fait du bien, ce qui nous plaît vraiment, ce qui nous va bien. On assume nos goûts musicaux (laaaargement diffusés entre Chante France et Chérie FM pour ma part) et on gagne petit à petit confiance en soi !

Je vais encore pour parler de cette phrase qui m'a tant marquée dernièrement (la fille en boucle) : "En renonçant à la reconnaissance j'ai obtenu l'épanouissement"*. Autrement dit, en s'affranchissant du regard des autres, on tend vers la liberté et le bonheur. Ce que je comprends c'est qu'en assumant pleinement sa personnalité, ses failles, ses qualités, ses goûts sans se soucier des autres on se libère du qu'en dira-t-on, on gagne confiance en soi et alors on peut commencer à s'épanouir vraiment ! Et c'est pour moi toute la clé ! Parce que derrière la confiance en soi il y a l'amour de soi.

Il y a peu de temps, j'aurais trouvé ce concept d'amour de soi totalement narcissique, égocentrique. Et puis, ce concept est revenu, souvent dans mes lectures. J'ai compris que s'aimer tel que l'on est n'était pas égoïste mais au contraire le point de départ d'un énorme champ des possibles !

"Soyez vous-même, les autres sont déjà pris" disait Oscar Wilde.

J'ai compris que chacun d'entre nous était unique et que chacun pouvait délivrer un message à sa façon. Et c'est là que la création prend tout son sens. La création c'est suivre son intuition, se mettre à nu (non je ne mettrai pas de photo d'illustration ici...gniiiiii), c'est assumer ses propos. C'est avoir suffisamment confiance en soi pour s'affranchir du copié/collé. C'est aussi comprendre qu'on ne peut pas être apprécié par tous et qu'il faut le respecter sans forcément se remettre en question.

EXERCICE

Je partage ici un petit exercice pour booster votre confiance. Je l'ai pratiqué moi-même lorsque je doutais de mes capacités. Cela m'avait fait beaucoup de bien. Notez sur un petit papier 3 phrases positives, 3 affirmations motivantes qui vous concerne. Par exemple : "Je suis créative" ou "J'ai du talent" ou "J'ai confiance en moi" ou "Je suis moi-même et je n'ai pas besoin de me justifier". Vous allez relire tous les matins cette petite carte. Et à chaque fois que votre confiance vacille, relisez-la. Ces mots puissants vous apporteront à force de les relire un sacré boost de motivation. C'est la méthode Coué !

En bref, continuez à vous interroger sur vos goûts, sur ce qui vous anime, vous fait vibrer et aimez-vous avec tout le package parce que c'est comme ça qu'on vous aime ! Le mien est composé de trucs sans queue ni tête entre Dylan McKay, Bébé Houseman, Juliette Armanet, Indya Moore, Matthieu Ricard, Patine, Pomme, Yann Tiersen et Ross Geller mais c'est ça qui est beau pas vrai ?! Parce que s'aimer comme on est, avoir confiance en soi c'est le point de départ de l'audace et alors exit le copié/collé, welcome you 🙂

(1) Phrase de Laurent Gounelle issu de son TEDx "Devenir pleinement soi-même" (oui je sais encore !)

La chasse aux trésors

Allez un dernier mois et on en aura fini de cette année 2020, ciao, bye, laisse-nous maintenant... Sauf qu'il me semble que chaque année c'est quand même un peu la même rengaine. Souvenez-vous en 2019, les attentats en Afghanistan, en Nouvelle-Zélande, l'incendie de Notre Dame de Paris, la mort de Karl Lagerfeld, de Luke Perry (Dylan forever) et de Michel Legrand, les Gilets Jaunes en France, l'ouragan Dorian (ok j'arrête). En décembre 2019 aussi, on n'attendait qu'une seule chose : que 2020 commence !!!!! Aaaah si on avait su ce qui nous attendait...gnac gnac gnac !

Chaque année, on veut vite finir l'année pour fermer la porte aux mauvaises nouvelles et repartir sur de bonnes bases. On attend le 1er janvier comme un nouveau départ pour entamer un chapitre, gonflés à bloc par nos bonnes résolutions : Le corps de J-Lo en juillet, manger 5 fruits et légumes par jour sans compter le raisin pressé (oui le vin quoi) et l'Origan de la pizza, finir commencer ce roman, ramasser des feuilles en forêt pour faire ces trucs DIY avec les enfants, supprimer de notre vocabulaire les mots rrrrr, pffffff, ouuuuh, m&rde, p&tain, c&ier, courir 3 fois par semaine, une fois c'est déjà pas mal. Le 31 décembre à minuit serait une sorte de baguette magique qui remettrait les compteurs à à zéro. On se prend alors à rêver d'une année douce et joyeuse...

Au fond le mois de décembre apporte un peu d'optimisme à chacun d'entre nous, l'envie, l'envie d'avoir envie, l'espoir et ça fait du bien pas vrai ?

Mais à bien y regarder, si l'on se force un peu (allez allez) derrière les drames et les défis, il y a aussi plein de souvenirs joyeux à rassembler en fin d'année ! L'année dernière, j'avais gardé de fabuleux souvenirs : ce week-end incroyable à Marrakech avec mes meilleurs potes, ce voyage en Corse, le mariage de ma meilleure amie, ce stage de théâtre, ce fou rire mémorable avec ma collègue en pleine réunion. Dans le monde, l'année avait aussi été marquée par les avancées spectaculaires sur les énergies renouvelables, le traitement du VIH, les mobilisations pour le climat sans précédent, les innovations contre le gaspillage...Chaque année apporte son lot de drames et d'avancées, de défis et de souvenirs joyeux, de challenges et de plaisirs !

Pourquoi on focus sur les mauvaises nouvelles ? Car notre cerveau retient davantage les expériences négatives, c'est le fameux biais de négativité (Et marque de fabrique des chaines d'info en continu, courage fuyez...). Bien qu'il soit important de ne pas négliger les domaines d'échecs pour essayer d'apprendre comment les prévenir à l'avenir, n'oublions pas d'apprécier les choses qui ont bien fonctionné ! Ouvrons nos yeux et trouvons le positif. C'est ainsi que l'on muscle son optimisme et sa résilience pour affronter (plus) sereinement l'avenir...2021 is coming !!!! D'ailleurs j'en ai parlé pendant une heure en live conférence la semaine dernière ! Si ça te dit de comprendre les effets bénéfiques de l'optimisme (et de me voir remettre ma frange 54 fois en une heure, record battu...) c'est ici !

Alors, pour ce prochain mois, lorsque vous entendrez "2020 démission" pensez plutôt "2020 qu'est ce que je vais garder de toi ?" et puis pourquoi pas le faire désormais chaque mois et chaque jour ? Comme un calendrier de l'avent, allez chercher les petits trésors qui se cachent derrière vos fenêtres...

Bisous et ouvrez les yeux !

Choisir l'optimisme pour vivre mieux

Très bel échange mené en live sur Instagram avec Pauline @consciousli.co le 26 novembre dernier sur le thème de l'optimisme !

Notre cerveau de 200 000 ans, la french grognon touch et notre passé de révolutionnaire, le pouvoir de l'instant présent et de la pleine conscience, la plasticité neuronale, le rire, la psycho positive, les 3 kifs, la gratitude, le Plan B...tout y est passé !

Des bonnes vibes pour partager un message : l'optimisme c'est avoir confiance en soi, en les autres et en l'avenir, c'est un choix bénéfique pour avancer et profiter de la vie.